lundi 30 mars 2015

La Déesse de la Guerre, de la Pensée, des Armes et de la Sagesse

Il peut sembler étrange que la déesse de la Sagesse naisse en armes et soit également la déesse du Combat. Pourtant, ses épiclèses le montrent : elle est Athéna, celle qui combat au premier rang, ou encore Athéna, déesse de la Victoire - bien des représentations la montrent d'ailleurs tenant Nikê, personnification de la Victoire, dans la main, tout comme c'est le cas de Zeus. L'Hymne homérique à Athéna indique ainsi :

" Je chanterai Pallas Athènaiè, puissante protectrice des villes, et qui s'occupe, avec Arès, des travaux guerriers, des villes saccagées, des clameurs et des mêlées. Elle protège les peuples qui vont au combat ou qui en reviennent. Salut, Déesse ! Donne-moi la bonne destinée et la félicité."

Ce sont ses conseils qui guident les dieux lors de la Gigantomachie. Selon certaines traditions, c'est au cours de cet affrontement qu'elle tue elle-même le Géant Pallas, dont elle utilisera la peu comme armure, et, parfois, orne se épaules des ailes du géant vaincu. Ceci lui aurait valu son nom de "Pallas Athéna".

Il n'est pas anodin que les sages grecs aient revêtu Athéna d'attribut guerriers : la guerre est omniprésente dans le monde des cités grecques ; la sagesse implique que la cité soit protégée son seulement spirituellement, mais aussi physiquement. Athéna, par son côté guerrier représente davantage l'art de bien se protéger et de prévoir les combats à venir, que l'art du combat lui-même, incarné par Arès dans sa sauvagerie meurtrière. Athéna incarne l'aspect plus ordonné de la guerre, la guerre qui obéit à des règles, celle qui se fait en certains lieux, à certaines périodes, entre les citoyens.


mardi 2 septembre 2014

La protectrice d'Athènes

La statue de la protectrice d'Athènes 







Selon la légende de Cécrops, Athéna et Poséidon se sont disputés la possession de l'Attique. Ils choisissent comme arbitre Cécrops, le premier roi du territoire. Poséidon frappe l'Acropole de son trident et en fait jaillir un étalon noir invincible au combat, ou dans d'autres légendes , une source d'eau salée. Athéna, elle; offre un olivier. Cécrops juge le présent de la déesse bien plus utile pour son peuple, et c'est elle qui devient protectrice d'Athènes.

Selon Varron, Cécrops demande aux habitants de choisir eux-mêmes leurs protecteur. Les hommes préfèrent le cheval, susceptible de leur apporter la victoire dans la bataille. Les femmes quant à elles préfèrent l'olivier. Les femmes, plus nombreuses d'une voix, font pencher la balance en faveur d'Athéna. Furieux, Poséidon submerge l'Attique sous les flots. Pour apaiser sa colère, les Athéniens doivent imposer aux femmes trois punitions : elles n'auront plus le droit de vote ; aucun enfant ne portera le nom de sa mère ; et enfin, elles ne seront plus appelées Athéniennes. 

Par la suite, Athéna élève un autre roi mythique, Érichthonios. Il lui dresse l'Érechthéion, le plus ancien sanctuaire de l'Acropole, dont les premières prêtresses ne sont autres que les filles de Cécrops, Aglaure, Pandrose et Hersé, c'est-à-dire respectivement le beau temps, la rosée et la pluie, tous trois dons d'Athéna. Il crée également en son honneur les Panathénées, destinées à fêter l'anniversaire de la déesse, la plus grande fête religieuse d'Athènes. En tant que divinité civilisatrice, les Athéniens est la vénèrent également pour leur avoir appris à utiliser l'araire, et l'attelage des boeufs. Au total, Athéna est la divinité poliade d'Athènes, c'est ainsi qu'on la retrouve sur monnaies de cette ville.

Athéna est, comme Artémis, vierge, et tient beaucoup à sa virginité; elle fut donc surnommée Parthénos (jeunes fille) d'où la nom du grand temple d'Athènes sur l'Acropole, le Parthénon.

vendredi 29 août 2014

La Naissance Athéna

Athéna est la fille de Zeus et de Métis, déesse de la Raison, de la Prudence et de la Sagesse. Ouranos, le Ciel étoilé, prévient Zeus qu'un fils né de Métis lui pendrait sont trône. Par conséquent, dés qu'il apprend que Métis est enceinte, Zeus prend le parti de l'avaler. Mais quelque mois plus tard, il ressent de terribles maux de tête sur le bord du lac Triton. Il demande alors à Héphaïtos, le dieu forgeron, de lui ouvrir le crâne d'un coup de hache, pour le libérer de ce mal : c'est ainsi qu'Athéna jaillit, brandissant sa lance et son bouclier, de la tête de Zeus, en poussant un puissant cri de guerre. Par la suite, Athéna est considérée comme la fille de Zeus seul. Ainsi, chez Eschyle, déclare-t-elle : "Je n'ai pas eu de mère pour me donne la vie". Il semble que la mythologie soit en confit avec sa propre chronologie : Héphaïstos est le fils de Zeus et d'Héra, qui s'unirent bien après la naissance d'Athéna. 

Très vite, elle rejoint les deux de l'Olympe, où elle prend une place importante. L'Iliade, l'Odyssée comme les Hymnes homériques la représentent comme la favorite de Zeus, celle à qui ne peut rien refuser. Tout comme Zeus, elle tient  l'égide et peut lancer la foudre et le tonnerre. On invoque son nom à côté de ceux de Zeus et Apollon dans les serments solennels. Elle est la déesse de la Cité, mais c'est comme déesse de la Sagesse, représentée par la chouette et par l'olivier, qu'elle s'impose et en vient à symboliser bien après la naissance d'Athéna. 

À l'instar d'Hestia et d'Artémis, Athéna est une déesse vierge, à qui on ne connaît pas d'aventures. Pour autant, elle est l'objet des avances d'Héphaïtos; alors que celui-ci la poursuit, son sperme se répand sur la cuisse de la déesse qui l'essuie avec de la laine qu'elle jette à terre; la terre ainsi fécondée donne naissance à Érichlthonios, qu'Athéna recueille de élève.

jeudi 5 juin 2014

Athéna

La déesse de la Guerre Athéna
Athéna ou Athéné est une déesse de la mythologique grecque, identifiée à Minerve chez les Romains. Elle est également appelée "Pallas Athéna", déesse de la Guerre, de la Sagesse, de la Stratégie guerrière, des Artisans, des Artistes et des Maîtres d'école.

lundi 14 avril 2014

Les Héros

La conception de l'histoire du monde des Grecs anciens plaçait, entre l'apparition de l'humanité et l'époque présente, un âge héroïque où avaient vécu des hommes mortels, mais plus grands,plus forts, et, de façon générale, dotés de qualités supérieures à celles des hommes du présent : c'étaient les héros, issus directement ou indirectement d'unions entre des divinité et des humains. L'âge héroïque était considéré comme ayant réellement existé ; il ne s'étendait pas sur une très longue période, seulement quelques générations, et n'était pas pensé comme très éloigné dans le passé, puisque les héros étaient considérés comme les fondateurs des dynasties royales de nombreuse cité grecque.

Les Caractéristiques Des Dieux Grecs

La caractéristiques la plus visible des dieux tels que les Grecs se les représentaient est l'anthromorphisme : l'apparence physique des dieux, leurs actions et leur sentiments paraissent très proches de ceux des mortels. Hérodote emploie au sujet des dieux l'adjectif paradoxal antropophues, "de nature humaine".

Cependant, cet anthropomorphisme et cette proximité entre les dieux et les hommes n'est qu'apparente : comme le montre entre Françoise Frontisi-Ducroux dans un article du recueil Corps des dieux, la religion grecques ne cesse de mettre en évidence l'écart qui sépare les dieux et les humains. Le corps des dieux est lui même surhumain : lorsqu'ils sont évoqués dans l'épopée, ils ont une taille gigantesque, un poids colossal ou au contraire impossiblement léger. Dans leur corps coule non pas du sang mais de l'ichor, et les blessures ne mettent pas leur vie en péril puisqu'ils sont immortels. Les dieux ne consomment pas la même nourriture que les mortels : le nectar et l'ambroisie sont leur nourriture d'immortalité. Les épopées d'Homère évoque aussi une langue des dieux différente de celle des mortels. Ce caractère surhumain est mis en en valeur les matière précieuses utilisées pour les statues, exemple chyséléphantines.

Si les dieux en plus fameux, les divinités olympiennes, sont anthropomorphes, sont n'est pas le cas de toutes les divinités : les dieux fleuves grecs sont souvent représentés sous la forme de taureaux, et il existait de nombreuses idolos n'ayant pas l'apparence d'être vivants. L'apparence surhumaine des dieux est la manifestation de leur statut supérieur et de leurs omnipotence : "les dieux peuvent tout".